Le traitement des troubles de la personnalité
Organisé par l'Association Parisienne de Recherche et de Travail avec les Familles
Présentation
Les thérapeutes systémiciens reportent de plus en plus leur attention sur le fonctionnement du patient, comme facteur de difficultés d’adaptation, plutôt que sur ses symptômes.
Dans un texte récent (en cours de traduction en français), Stefano Cirillo et ses collègues présentent leur réflexion sur les multiples manières avec lesquelles les thérapeutes peuvent rentrer en contact avec leurs patients, individus ou familles.
Dans la rencontre, les opportunités qui s’offrent au thérapeute sont comme autant de serrures qui permettent d’ouvrir différentes portes d’entrées sur la situation. Elles sont au nombre de sept, et chaque thérapeute fait le choix de celle qu’il va emprunter. Habituellement nous commençons par ouvrir la porte relative à la demande d’aide : individuelle, relationnelle (comme dans les thérapies de couple où il n’y a pas un patient, mais c’est la relation l’objet de la demande), familiale, (lorsque nous avons affaire à un parent angoissé qui demande pour un enfant non coopératif), et finalement sous mandat, quand il n’y a pas de demande.
Classiquement, dans l’histoire de la thérapie systémique les autres portes vers lesquelles nous nous tournions immédiatement étaient le système et le symptôme, - en recherchant le rapport entre les deux - puis souvent la porte trigénérationnelle. Mais les autres portes étaient interdites : l’attachement était perçu comme “trop dyadique”, la personnalité comme stigmatisant le patient avec une “étiquette” nocive (d’où la notion de patient désigné), le vécu du thérapeute étant cédé aux psychanalystes et à leur contre-transfert.
Lieu
Université Paris 7 Diderot - Amphithéâtre Buffon
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