Enquête Inclusion et insertion des personnes en situation de handicap psychique et mental

Publication - 27 juin 2017

Quel regard les Français portent-ils sur l’inclusion et l’insertion des personnes en situation de handicap mental et psychique ? Ont-elles suffisamment accès au travail ? À la culture ? À la parentalité ? La société française favorise-t-elle assez leur inclusion ?

 

C’est pour répondre à toutes ces questions qu’Ipsos et la Fondation des Amis de l’Atelier se sont associés et ont réalisé une enquête auprès d’un échantillon de 1200 personnes représentatif de la population française.

L’étude révèle d’abord que plus d’un Français sur deux (54%) se considère capable de faire véritablement la différence entre handicap mental et handicap psychique. Un constat plutôt positif au regard du nombre de personnes ayant dans leur entourage des personnes en situation de handicap mental (17%) et de handicap psychique (23%).

 

Cette enquête révèle également que le grand public se montre très critique sur l’inclusion et l’intégration des personnes en situation de handicap mental ou psychique :

  • Seul un Français sur 10 considère que la société française laisse pleinement leur place aux personnes en situation de handicap mental et psychique…
  • De la même manière, près de deux tiers des Français pensent que la société ne favorise pas l’intégration des personnes en situation de handicap mental et psychique

 

Pour la quasi-totalité du grand public, les personnes en situation de handicap mental devraient avoir accès aux vacances (97%), à la culture (96%), à des activités physiques et sportives (96%), aux transports en commun (94%) mais aussi au travail (92%). Toutefois, ils restent sceptiques sur leur accès au vote (56%) et à la parentalité (48%).

 

Même constat pour le handicap psychique : une très large partie des Français considère que les personnes en situation de handicap psychique doivent avoir accès à des activités artistiques ou manuelles (97%), à la culture (96%), ou même au travail (91%). Néanmoins, 42% d’entre eux sont défavorables à ce qu’ils aient accès à la parentalité.

 


 

Pour plus de renseignements et pour accéder à l'étude complète et au dossier de presse, rendez-vous sur le site Ipsos ou Fondation des Amis de l’Atelier.

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